Notre Compagnon Honoraire Robert Lecoultre
Bonjour les Amis, (à Claude Porchet, Bernard Huber et Alain Sauer) entrez cela me fait plaisir de vous recevoir !
Tels furent ses mots d’accueil et de nous installer autour de la table du salon ; nous proposant une fine Amigne avant d’entrer dans le dédale de son chemin de vie.
Robert Lecoultre réside depuis plus de quarante ans dans une jolie maison à l’abri du gros de la circulation, tout en étant proche des nombreux commerces animant le bourg d’Echallens, et entouré de voisins agréables ; notamment une voisine qui sut faire le nécessaire lorsqu’il y a deux ans, il fit un AVC (accident vasculaire cérébral) duquel il s’est remis sans séquelles..
Depuis il eut encore quelques petit « pépins » mais son médecin de lui dire qu’il ne fallait pas qu’il oublie « les heures de vol ». En tous les cas il ne se plaint pas et se dit même privilégié pouvant encore conduire et vaquer à ses obligations. Précisant : « ce qui m’emm… le plus c’est bien les commis…
D’apprendre, au fil de notre conversation, que Robert Lecoultre est né à Sainte-Croix le 24 juin 1928 étant originaire du Sentier (mais de notre humble avis il ne fait pas son âge).
Un père travaillant au bureau technique de l’usine Thorens, Robert Lecoultre fit un apprentissage de mécanicien à l’Ecole des Métiers de Sainte-Croix puis travailla une année dans l’usine. Ensuite il suivit le technicum des arts et métiers de Genève, dans la section électricité, y obtenant en 1951 son diplôme d’ingénieur avec mention.
Ensuite de quoi il s’engagea pour parfaire ses connaissances auprès d’entreprises de renom à cette époque, telles que : BBC-Haefely à Bâle et Sécheron.
C’est durant cette période (1954-1957) qu’étant intéressé par les nouvelles technologies, notamment la Radio TV et compulsant régulièrement des revues telles que « RadioPlans » (dont il conserve quelques centaines d’exemplaires) qu’il se décida de suivre l’Ecole Professionnelle Supérieure de Paris pour obtenir un diplôme de « Monteur – Dépanneur Radio – Technicien ».
Papier qui fut certainement déterminant lorsqu’il postula aux PTT et obtint en 1957 une première place à la section des Amplificateurs sur Genève puis sur Lausanne. Suite à une nouvelle postulation, il devient en 1963 Chef technique du service Radio TV à Lausanne.
Durant cette époque Robert Lecoultre vécu toutes les péripéties ayant abouti à la suppression des « Timbres» que les commerçants se devaient d’apposer sur tout appareil vendu/installé ainsi que le début des Concessions accordées pour l’installation et l’exploitation des premiers téléréseaux.
Et, pour finir sa carrière au sein de la grande régie des PTT devenue Swisscom au gré de plusieurs ardues restructurations, Robert Lecoultre postula et acquis le poste de Responsable de l’émetteur de Sottens. Fonction qu’il occupa de 1985 à 1991.
De relever, de mémoire, que durant sa carrière il succéda à M. Depersinge dont le collaborateur était M. Clôt. Eut comme chef monteur M. Thalmann, et MM. Gagnaux, Borloz, Gloor et Jaton comme collaborateurs techniques.
Il a également, durant quelques années, dispensé des cours d’HF à l’EPSIC, basés sur le livre de M. Monti.
Marié en 1955 et veuf depuis 2004, la vie lui parait par moment pesante même s’il peut bien évidemment compter sur ses trois fils est ses six petits-enfants. De surcroît, heureux de pouvoir sortir de temps à autre en compagnie d’une très sympathique amie.
La fatigue du temps, se faisant néanmoins sentir, il dit avoir mis « la pédale douce » et renoncé deplus en plus aux sollicitations nocturnes ou par trop festives, ainsi qu’aux visites d’entreprises ; disant, comme beaucoup de ses coreligionnaires qu’il n’y comprenait plus rien ! Et de plutôt penser à ses hobbies… Partagé entre sa collection d’appareils et instruments, comprenant même un vénérable Jukebox d’une époque révolue certes, mais également de Morbiers son autre sujet de prédilection.
Morbier, faisant face à ses hôtes, et dont l’inlassable mouvement nous fit prendre la mesure du temps qui passa trop vite, et d’en terminer après plus de 6600 Tics Tacs, en conviant notre premier interviewé à une justifiée petite agape dans une auberge du coin. Ce qui permit encore, mais notre enregistreur débranché, d’échanger à tout va et de refaire le monde à notre image.
Enfin, le crépuscule se faisant, nous dûmes à notre grand regret raccompagner notre Compagnon en son domicile ; visiblement content d’avoir pu « batoiller » un moment, avec des personnes ayant vécu l’Epopée de la Radio TV qu’il a contribué à amener à ce qu’elle est devenue. Certes aujourd’hui moins passionnante, du moins pour nous les ancêtres, mais reconnaissez-le, vous les plus jeunes, depuis-lors plus commerciale que techniquement passionnante…
Un grand Merci à notre Compagnon Honoraire Robert Lecoultre de nous avoir si gentiment reçu et ouvert son livre de vie ; en espérant ne rien avoir divulgué qu’il n’aurait souhaité !
L’échotier du jour.
Alain Sauer
Reportage de A. Sauer, B. Huber et C. Porchet (2012)
Notre Compagnon Honoraire Robert Lecoultre
Bonjour les Amis, (à Claude Porchet, Bernard Huber et Alain Sauer) entrez cela me fait plaisir de vous recevoir !
Tels furent ses mots d’accueil et de nous installer autour de la table du salon ; nous proposant une fine Amigne avant d’entrer dans le dédale de son chemin de vie.
Robert Lecoultre réside depuis plus de quarante ans dans une jolie maison à l’abri du gros de la circulation, tout en étant proche des nombreux commerces animant le bourg d’Echallens, et entouré de voisins agréables ; notamment une voisine qui sut faire le nécessaire lorsqu’il y a deux ans, il fit un AVC (accident vasculaire cérébral) duquel il s’est remis sans séquelles..
Depuis il eut encore quelques petit « pépins » mais son médecin de lui dire qu’il ne fallait pas qu’il oublie « les heures de vol ». En tous les cas il ne se plaint pas et se dit même privilégié pouvant encore conduire et vaquer à ses obligations. Précisant : « ce qui m’emm… le plus c’est bien les commis…
D’apprendre, au fil de notre conversation, que Robert Lecoultre est né à Sainte-Croix le 24 juin 1928 étant originaire du Sentier (mais de notre humble avis il ne fait pas son âge).
Un père travaillant au bureau technique de l’usine Thorens, Robert Lecoultre fit un apprentissage de mécanicien à l’Ecole des Métiers de Sainte-Croix puis travailla une année dans l’usine. Ensuite il suivit le technicum des arts et métiers de Genève, dans la section électricité, y obtenant en 1951 son diplôme d’ingénieur avec mention.
Ensuite de quoi il s’engagea pour parfaire ses connaissances auprès d’entreprises de renom à cette époque, telles que : BBC-Haefely à Bâle et Sécheron.
C’est durant cette période (1954-1957) qu’étant intéressé par les nouvelles technologies, notamment la Radio TV et compulsant régulièrement des revues telles que « RadioPlans » (dont il conserve quelques centaines d’exemplaires) qu’il se décida de suivre l’Ecole Professionnelle Supérieure de Paris pour obtenir un diplôme de « Monteur – Dépanneur Radio – Technicien ».
Papier qui fut certainement déterminant lorsqu’il postula aux PTT et obtint en 1957 une première place à la section des Amplificateurs sur Genève puis sur Lausanne. Suite à une nouvelle postulation, il devient en 1963 Chef technique du service Radio TV à Lausanne.
Durant cette époque Robert Lecoultre vécu toutes les péripéties ayant abouti à la suppression des « Timbres» que les commerçants se devaient d’apposer sur tout appareil vendu/installé ainsi que le début des Concessions accordées pour l’installation et l’exploitation des premiers téléréseaux.
Et, pour finir sa carrière au sein de la grande régie des PTT devenue Swisscom au gré de plusieurs ardues restructurations, Robert Lecoultre postula et acquis le poste de Responsable de l’émetteur de Sottens. Fonction qu’il occupa de 1985 à 1991.
De relever, de mémoire, que durant sa carrière il succéda à M. Depersinge dont le collaborateur était M. Clôt. Eut comme chef monteur M. Thalmann, et MM. Gagnaux, Borloz, Gloor et Jaton comme collaborateurs techniques.
Il a également, durant quelques années, dispensé des cours d’HF à l’EPSIC, basés sur le livre de M. Monti.
Marié en 1955 et veuf depuis 2004, la vie lui parait par moment pesante même s’il peut bien évidemment compter sur ses trois fils est ses six petits-enfants. De surcroît, heureux de pouvoir sortir de temps à autre en compagnie d’une très sympathique amie.
La fatigue du temps, se faisant néanmoins sentir, il dit avoir mis « la pédale douce » et renoncé deplus en plus aux sollicitations nocturnes ou par trop festives, ainsi qu’aux visites d’entreprises ; disant, comme beaucoup de ses coreligionnaires qu’il n’y comprenait plus rien ! Et de plutôt penser à ses hobbies… Partagé entre sa collection d’appareils et instruments, comprenant même un vénérable Jukebox d’une époque révolue certes, mais également de Morbiers son autre sujet de prédilection.
Morbier, faisant face à ses hôtes, et dont l’inlassable mouvement nous fit prendre la mesure du temps qui passa trop vite, et d’en terminer après plus de 6600 Tics Tacs, en conviant notre premier interviewé à une justifiée petite agape dans une auberge du coin. Ce qui permit encore, mais notre enregistreur débranché, d’échanger à tout va et de refaire le monde à notre image.
Enfin, le crépuscule se faisant, nous dûmes à notre grand regret raccompagner notre Compagnon en son domicile ; visiblement content d’avoir pu « batoiller » un moment, avec des personnes ayant vécu l’Epopée de la Radio TV qu’il a contribué à amener à ce qu’elle est devenue. Certes aujourd’hui moins passionnante, du moins pour nous les ancêtres, mais reconnaissez-le, vous les plus jeunes, depuis-lors plus commerciale que techniquement passionnante…
Un grand Merci à notre Compagnon Honoraire Robert Lecoultre de nous avoir si gentiment reçu et ouvert son livre de vie ; en espérant ne rien avoir divulgué qu’il n’aurait souhaité !
L’échotier du jour.
Alain Sauer
Reportage de A. Sauer, B. Huber et C. Porchet (2012)