Notre Compagnon Honoraire André Zollinger

Une belle histoire, celle d’André Zollinger.

Penchons-nous un instant sur ses activités !

Intronisé une année après la fondation de la CDO, soit, en 1967, notre ami André va prendre une place importante au sein du Conseil des Sages de notre noble Confrérie jusqu’à fin 1993 où il a officié en tant que Conseiller, Prévôt et Clavendier. Il devient Compagnon d’Honneur en 2001.
Aujourd’hui, à 95 ans toujours vaillant, il nous reçoit chez lui pour nous raconter avec sa mémoire sans faille ses nombreuses activités.
Né à Lausanne, le 14 juin 1926, l’enfant André va découvrir l’émetteur SIF qui est la première Radio en Suisse et la troisième en Europe. Son père jardinier qui connaissait très bien celui du Champ de l’Air à Lausanne lui permit ce contact. Moment émouvant dans ce récit, il revit cet instant d’émerveillement ! Était-ce le premier pas de sa carrière ?

Il suit l’École supérieure à Lausanne puis poursuit sur les bancs de l’EML entre 1942 et 1946. Il dit que c’est le passage le plus utile pour sa vie professionnelle, ces 3 années de mécanique qui lui inculquent la précision. Comme tout apprenti il aurait aimé apprendre le courant faible durant cette période mais reconnaît que la mécanique l’a beaucoup aidé durant toute sa carrière.

Son premier travail fût entre 1946 et 1947 chez Electronis Sarl à Lausanne. Là, il fabrique des têtes de pick-up qu’il allait installer à la radio de la Sallaz. Sa précision devient un art, car le fil est très fin pour ces très petites bobines.

De 1947 à 1948, il entre chez Siemens à St François pour la préparation de câbles puis, très rapidement il est affecté à la transformation des sélecteurs ; créant vite quelques jalousies !

Puis, en 1948, le téléphone sonne c’est son ami Maurice Apothéloz qui l’informe qu’une place est possible au studio de la Radio Suisse Romande. Ce sera Monsieur Marcel Bezençon qui l’engagera immédiatement au vu de ses références. Son directeur préféré fût Jean-Jacques Demartine pour son sens humain très développé.

Le voilà dans son élément ! Et les années défilent… les appareils aussi.

Graveurs disques Motosacoche, MAG : No 2291, série 218, 1948, 78 t/min.

La platine de gravage était une merveille de mécanique et de précision dont le niveau de bruit était quasi nul.

Les moteurs étaient suspendus et le plateau était sur bain d’huile. Huile visqueuse qu’il ne fallait pas oublier de vidanger avant chaque déplacement de la machine, car autrement elle pénétrait partout et abimait à la longue les autres parties de la machine. Attention aussi aux habits.

A Genève, il y avait heureusement MM. Brunet et Dupasquier comme spécialistes des MAG.

Magnétophone Motosacoche, MAG : No 149 de 1950, ¼ ‘’, 80 kg, vérins motorisés et à manivelle.

C’est probablement le premier magnétophone en Suisse, les Français et même les Américains d’Ampex sont venus l’examiner. Puis nous l’avons encore amélioré. Les premiers Studer, n’étaient pas supérieurs en qualité. Les MAG étaient les Rolls de l’époque, les techniciens étrangers bavaient devant une telle machine. Ils n’avaient qu’un petit problème, les contacts à ressors argentés, malheureusement pas dorés. Alors les vacances étaient bien occupées avec les nettoyages des contacts. La vitesse de défilement était de 30 ‘’/ s ou 76 cm/s. Les bandes magnétiques n’étaient pas encore très bien fixées et la poudre se répandait sur la machine, donc là aussi le nettoyage était indispensable. De plus, les têtes magnétiques étaient violemment attaquées par la bande, donc il fallait les changer. Plus tard est arrivée la bande à couches qui a résolu ce problème.
La platine supérieure était si lourde qu’il fallait un vérin motorisé et à manivelle pour la lever et pour faire le dépannage et l’entretien.

Je me souviens « dixit André » de l’ingénieur, il était physicien chez MAG à Genève. Il avait son oeil droit qui pendait un peu et toujours la cigarette à la bouche. Il examinait le moindre détail. Mes bonnes relations avec cet ingénieur de chez MAG étaient fantastiques ! Il m’a tout appris en ce domaine.

Avec l’arrivée de la stéréo, malheureusement survient la fermeture de MAG. L’ingénieur est alors parti au Tessin pour y créer l’enregistreur portable le MARSI, appareil un peu comme le Nagra I mais pas de la même qualité et d’un prix plus modéré.

Il faut bien comprendre que MAG, enregistreur, était une branche totalement séparée des motos Motosacoche à Genève.

Responsable du projecteur de films au studio de la Sallaz à Lausanne le 19 décembre 1950 avant les essais de télévision.

C’était le télécinéma de l’époque avec un tube iconoscope pour la caméra qui nous contraignait à l’usage de projecteurs très puissants et non sans divers problèmes. La maison Philips fût une aide précieuse pour établir un tel essai.

La photo montre André devant le projecteur de films.

L’antenne était placée, non sans casse, sur le toit des studios de la RSR à la Sallaz.

Des récepteurs TV étaient visibles à St François aux PTT ainsi qu’aux SI à Chaudron et à la gare.

L’iconoscope est un tube analyseur de caméra vidéo. Il est inventé par Vladimir Zworykin en 1923. Le tube de dissection de l’image est mis au point par Philo Farnsworth selon les lignes et les colonnes conçu pas Nipcow en 1884.

Roland Jay a réalisé plusieurs scénettes et des « Quart d’heure vaudois » dans un petit studio improvisé.

La Régie STR utilisait des éléments de Studer, mais les potentiomètres STR étaient des Pentone à balayage, déjà démodés, avec des balais qui enclenchaient un réseau de résistances soudées.

Tout pour avoir des crachements. Oui, des bêtes à chagrins.

Là, nous apprenons que le magnétophone Dynavox de 1953 est en réalité un produit d’Autophon alors que nous avions cru que c’était le premier Revox.

Il se souvient aussi des valises Studer de reportage, le T 26 de 195, surtout lorsqu’il fallait les déplacer en urgence. Mais quelles acrobaties !

Le 27 C de 1953, premier Studer de studio, faisait 80 kg, puis vient le 37 A, série 118, 1 piste 6,35 mm à tubes mais en 1958, c’était une machine un peu capricieuse, car le cabestan était entraîné pas une petite courroie qui était la cause de diverses difficultés.

C’est en 1967 que Studer sort le J37 à tubes. Il y a 4 pistes sur bande 1 pouce, vitesse 7,5 et 15 ‘’/s, mais il pèse 100 kg. Voir photo. Il a été utilisé par les Beatles.

La 37 A-G2 de 1958, transportable, 1957, série A1, à potomètre hélicoïdal, un peu à l’image des rhéostats pour la lumière.

La 69-A à pot hélicoïdal, transportable en 1958.

La 12 pistes avec 2 sorties, transistorisée 1980, Type 1 089 001, le voilà dans le bonheur ! Dit-il.

la machine increvable, elle a aussi été déplacée pour les enregistrements à Montreux lors du Septembre Musical. Il fallait donner des sons avec un peu de réverbération.

C’était d’une grande qualité. Le poids de près de 200 kg de cet appareil, nous contraignait de les déplacer avec un déménageur.

Dimensions 230 cm de longueur, 130 cm de hauteur et 34 cm de largeur.

Roschi de Berne en était le représentant, : « au début c’était Walter Hodel qui la réglait, mais après c’était moi. J’étais devenu le champion du réglage !  »

Ce sont bien sûr des effets conçus uniquement mécaniquement, que l’électronique va venir bousculer plus tard.

« Même si je l’ai peu connu, ouvrons une parenthèse sur l’enregistreur Philips Miller, cet ancêtre.

Son poids était très important.

C’était spécialement John Braun qui l’utilisait. »

Relire les bandes était assez facile, mais pour graver, il était nécessaire de chauffer le burin, de plus son poids était important. La bande était utilisée une fois et coûtait cher.

Le MAG va supplanter le Philips Miller.

Un autre enregistreur de la même époque, c’est le Lorenz Stille avec des bobines de 40 kg chargées de bandes acier pour une durée de 20 minutes.

Attention danger avec la vitesse de défilement car le moteur était surdimensionné.

« À mon époque , c’était déjà fini, mais je l’ai vu au dépôt. »

Les enregistreurs portables, le NAGRA.

« J’ai connu Stefan Kudelski et je me suis rendu plusieurs fois dans son garage de Paudex. Le NAGRA I avait des piles de 67,5 V de chez Leclanché à Yverdon, à une époque, ces piles s’inversaient de polarité. À première vue, chose impossible, mais après enquête il fût découvert que dans une série de production, une des femmes au montage avait volontairement inversé des éléments, la manœuvre lui facilitait la manutention. »

En 1954, lors des Championnats du monde de football : « Je mets en place les équipements techniques qui équipent les 4 à 5 stades. »

En 1964, l’Expo National 64 à Lausanne. L’installation spécifique d’un système audio avec la possibilité de choix parmi 100 pistes.

Et aussi celle de 1984 avec le train des CFF. : « Ce fût une mission fantastique impossible de nos jours. L’aménagement fût réalisé dans nos ateliers avec nos idées de professionnels. C’était formidable de parcourir la Suisse romande, aller vers les auditeurs. Pour cela, il ne fallait pas compter nos heures de travail. »

Le Radio Théâtre, à Lausanne fut créé en Autriche et reprit par la RSR : « Alors les bruitages étaient recherchés, j’ai fait construire un escalier en métal en disant au constructeur : attention, faites-le comme dans les sous-marins, il faut qu’il fasse du bruit. »
Les acteurs eux avaient parfois la grosse tête.

Il passe la Maîtrise en 1954 à Lausanne.

C’était la première fois que la Maîtrise était proposée en Suisse romande.

« Pendant très longtemps je pratique la montagne et je me vois encore gambader dans les montagnes de mon pas alerte, et descendre les Diablerets à toutes jambes. »

Reportage de J.-M. Nicolas et B. Huber

Notre Compagnon Honoraire André Zollinger

Une belle histoire, celle d’André Zollinger.

Penchons-nous un instant sur ses activités !

Intronisé une année après la fondation de la CDO, soit, en 1967, notre ami André va prendre une place importante au sein du Conseil des Sages de notre noble Confrérie jusqu’à fin 1993 où il a officié en tant que Conseiller, Prévôt et Clavendier. Il devient Compagnon d’Honneur en 2001.
Aujourd’hui, à 95 ans toujours vaillant, il nous reçoit chez lui pour nous raconter avec sa mémoire sans faille ses nombreuses activités.
Né à Lausanne, le 14 juin 1926, l’enfant André va découvrir l’émetteur SIF qui est la première Radio en Suisse et la troisième en Europe. Son père jardinier qui connaissait très bien celui du Champ de l’Air à Lausanne lui permit ce contact. Moment émouvant dans ce récit, il revit cet instant d’émerveillement ! Était-ce le premier pas de sa carrière ?

Il suit l’École supérieure à Lausanne puis poursuit sur les bancs de l’EML entre 1942 et 1946. Il dit que c’est le passage le plus utile pour sa vie professionnelle, ces 3 années de mécanique qui lui inculquent la précision. Comme tout apprenti il aurait aimé apprendre le courant faible durant cette période mais reconnaît que la mécanique l’a beaucoup aidé durant toute sa carrière.

Son premier travail fût entre 1946 et 1947 chez Electronis Sarl à Lausanne. Là, il fabrique des têtes de pick-up qu’il allait installer à la radio de la Sallaz. Sa précision devient un art, car le fil est très fin pour ces très petites bobines.

De 1947 à 1948, il entre chez Siemens à St François pour la préparation de câbles puis, très rapidement il est affecté à la transformation des sélecteurs ; créant vite quelques jalousies !

Puis, en 1948, le téléphone sonne c’est son ami Maurice Apothéloz qui l’informe qu’une place est possible au studio de la Radio Suisse Romande. Ce sera Monsieur Marcel Bezençon qui l’engagera immédiatement au vu de ses références. Son directeur préféré fût Jean-Jacques Demartine pour son sens humain très développé.

Le voilà dans son élément ! Et les années défilent… les appareils aussi.

Graveurs disques Motosacoche, MAG : No 2291, série 218, 1948, 78 t/min.

La platine de gravage était une merveille de mécanique et de précision dont le niveau de bruit était quasi nul.

Les moteurs étaient suspendus et le plateau était sur bain d’huile. Huile visqueuse qu’il ne fallait pas oublier de vidanger avant chaque déplacement de la machine, car autrement elle pénétrait partout et abimait à la longue les autres parties de la machine. Attention aussi aux habits.

A Genève, il y avait heureusement MM. Brunet et Dupasquier comme spécialistes des MAG.

Magnétophone Motosacoche, MAG : No 149 de 1950, ¼ ‘’, 80 kg, vérins motorisés et à manivelle.

C’est probablement le premier magnétophone en Suisse, les Français et même les Américains d’Ampex sont venus l’examiner. Puis nous l’avons encore amélioré. Les premiers Studer, n’étaient pas supérieurs en qualité. Les MAG étaient les Rolls de l’époque, les techniciens étrangers bavaient devant une telle machine. Ils n’avaient qu’un petit problème, les contacts à ressors argentés, malheureusement pas dorés. Alors les vacances étaient bien occupées avec les nettoyages des contacts. La vitesse de défilement était de 30 ‘’/ s ou 76 cm/s. Les bandes magnétiques n’étaient pas encore très bien fixées et la poudre se répandait sur la machine, donc là aussi le nettoyage était indispensable. De plus, les têtes magnétiques étaient violemment attaquées par la bande, donc il fallait les changer. Plus tard est arrivée la bande à couches qui a résolu ce problème.
La platine supérieure était si lourde qu’il fallait un vérin motorisé et à manivelle pour la lever et pour faire le dépannage et l’entretien.

Je me souviens « dixit André » de l’ingénieur, il était physicien chez MAG à Genève. Il avait son oeil droit qui pendait un peu et toujours la cigarette à la bouche. Il examinait le moindre détail. Mes bonnes relations avec cet ingénieur de chez MAG étaient fantastiques ! Il m’a tout appris en ce domaine.

Avec l’arrivée de la stéréo, malheureusement survient la fermeture de MAG. L’ingénieur est alors parti au Tessin pour y créer l’enregistreur portable le MARSI, appareil un peu comme le Nagra I mais pas de la même qualité et d’un prix plus modéré.

Il faut bien comprendre que MAG, enregistreur, était une branche totalement séparée des motos Motosacoche à Genève.

Responsable du projecteur de films au studio de la Sallaz à Lausanne le 19 décembre 1950 avant les essais de télévision.

C’était le télécinéma de l’époque avec un tube iconoscope pour la caméra qui nous contraignait à l’usage de projecteurs très puissants et non sans divers problèmes. La maison Philips fût une aide précieuse pour établir un tel essai.

La photo montre André devant le projecteur de films.

L’antenne était placée, non sans casse, sur le toit des studios de la RSR à la Sallaz.

Des récepteurs TV étaient visibles à St François aux PTT ainsi qu’aux SI à Chaudron et à la gare.

L’iconoscope est un tube analyseur de caméra vidéo. Il est inventé par Vladimir Zworykin en 1923. Le tube de dissection de l’image est mis au point par Philo Farnsworth selon les lignes et les colonnes conçu pas Nipcow en 1884.

Roland Jay a réalisé plusieurs scénettes et des « Quart d’heure vaudois » dans un petit studio improvisé.

La Régie STR utilisait des éléments de Studer, mais les potentiomètres STR étaient des Pentone à balayage, déjà démodés, avec des balais qui enclenchaient un réseau de résistances soudées.

Tout pour avoir des crachements. Oui, des bêtes à chagrins.

Là, nous apprenons que le magnétophone Dynavox de 1953 est en réalité un produit d’Autophon alors que nous avions cru que c’était le premier Revox.

Il se souvient aussi des valises Studer de reportage, le T 26 de 195, surtout lorsqu’il fallait les déplacer en urgence. Mais quelles acrobaties !

Le 27 C de 1953, premier Studer de studio, faisait 80 kg, puis vient le 37 A, série 118, 1 piste 6,35 mm à tubes mais en 1958, c’était une machine un peu capricieuse, car le cabestan était entraîné pas une petite courroie qui était la cause de diverses difficultés.

C’est en 1967 que Studer sort le J37 à tubes. Il y a 4 pistes sur bande 1 pouce, vitesse 7,5 et 15 ‘’/s, mais il pèse 100 kg. Voir photo. Il a été utilisé par les Beatles.

La 37 A-G2 de 1958, transportable, 1957, série A1, à potomètre hélicoïdal, un peu à l’image des rhéostats pour la lumière.

La 69-A à pot hélicoïdal, transportable en 1958.

La 12 pistes avec 2 sorties, transistorisée 1980, Type 1 089 001, le voilà dans le bonheur ! Dit-il.

la machine increvable, elle a aussi été déplacée pour les enregistrements à Montreux lors du Septembre Musical. Il fallait donner des sons avec un peu de réverbération.

C’était d’une grande qualité. Le poids de près de 200 kg de cet appareil, nous contraignait de les déplacer avec un déménageur.

Dimensions 230 cm de longueur, 130 cm de hauteur et 34 cm de largeur.

Roschi de Berne en était le représentant, : « au début c’était Walter Hodel qui la réglait, mais après c’était moi. J’étais devenu le champion du réglage !  »

Ce sont bien sûr des effets conçus uniquement mécaniquement, que l’électronique va venir bousculer plus tard.

« Même si je l’ai peu connu, ouvrons une parenthèse sur l’enregistreur Philips Miller, cet ancêtre.

Son poids était très important.

C’était spécialement John Braun qui l’utilisait. »

Relire les bandes était assez facile, mais pour graver, il était nécessaire de chauffer le burin, de plus son poids était important. La bande était utilisée une fois et coûtait cher.

Le MAG va supplanter le Philips Miller.

Un autre enregistreur de la même époque, c’est le Lorenz Stille avec des bobines de 40 kg chargées de bandes acier pour une durée de 20 minutes.

Attention danger avec la vitesse de défilement car le moteur était surdimensionné.

« À mon époque , c’était déjà fini, mais je l’ai vu au dépôt. »

Les enregistreurs portables, le NAGRA.

« J’ai connu Stefan Kudelski et je me suis rendu plusieurs fois dans son garage de Paudex. Le NAGRA I avait des piles de 67,5 V de chez Leclanché à Yverdon, à une époque, ces piles s’inversaient de polarité. À première vue, chose impossible, mais après enquête il fût découvert que dans une série de production, une des femmes au montage avait volontairement inversé des éléments, la manœuvre lui facilitait la manutention. »

En 1954, lors des Championnats du monde de football : « Je mets en place les équipements techniques qui équipent les 4 à 5 stades. »

En 1964, l’Expo National 64 à Lausanne. L’installation spécifique d’un système audio avec la possibilité de choix parmi 100 pistes.

Et aussi celle de 1984 avec le train des CFF. : « Ce fût une mission fantastique impossible de nos jours. L’aménagement fût réalisé dans nos ateliers avec nos idées de professionnels. C’était formidable de parcourir la Suisse romande, aller vers les auditeurs. Pour cela, il ne fallait pas compter nos heures de travail. »

Le Radio Théâtre, à Lausanne fut créé en Autriche et reprit par la RSR : « Alors les bruitages étaient recherchés, j’ai fait construire un escalier en métal en disant au constructeur : attention, faites-le comme dans les sous-marins, il faut qu’il fasse du bruit. »
Les acteurs eux avaient parfois la grosse tête.

Il passe la Maîtrise en 1954 à Lausanne.

C’était la première fois que la Maîtrise était proposée en Suisse romande.

« Pendant très longtemps je pratique la montagne et je me vois encore gambader dans les montagnes de mon pas alerte, et descendre les Diablerets à toutes jambes. »

Reportage de J.-M. Nicolas et B. Huber